Cinquième vague COVID : une épidémie bien présente qui nécessite des organisations adaptées.
La situation COVID continue de se dégrader. Les répercussions des variations de l’épidémie se ressentent en général dans les hôpitaux dix à quinze jours après leur apparition. Nos équipes se préparent donc à une augmentation continue du nombre d’hospitalisations jusqu’au début du mois de janvier, les pathologies hivernales induisant pour leur part un flux pédiatrique et adulte important au niveau des urgences, avec des besoins d’hospitalisation.
Notre capacitaire dédié a évolué pour nous adapter à la situation. Ainsi, nos établissements mettent en œuvre actuellement, 64 lits et places dédiés COVID déclinés ainsi :
- 33 lits et places au Centre Hospitalier de Lens dont 10 box aux urgences, 6 lits de soins critiques COVID et 17 lits d’hospitalisation conventionnelle, dont 9 gériatriques ;
- 37 lits et places au Centre Hospitalier de Béthune Beuvry dont 6 box aux urgences, 11 lits de réanimation, 4 lits de surveillance continue, 6 lits de soins intensifs pneumologiques et 10 lits d’hospitalisation conventionnelle.
Nos équipes prennent en charge ce jour 44 patients COVID positifs dont 15 en réanimation et soins intensifs :
- 20 au CH de Béthune Beuvry dont 10 en réanimation et en soins intensifs ;
- 23 au CH de Lens dont 5 en soins intensifs ;
- 1 au CH d’Hénin-Beaumont.
Les Centres Hospitaliers de La Bassée, Hénin-Beaumont et Béthune Beuvry prennent également en charge des patients « post-covid » dans des secteurs dédiés des unités de Soins de Suite et Réadaptation.
Pour pouvoir prendre en charge les patients COVID, notamment en réanimation, des professionnels supplémentaires sont nécessaires. Comme les possibilités de recrutement extérieur sont quasi inexistantes, des déprogrammations sont incontournables. Le Centre Hospitalier de Lens a ainsi fermé jusqu’à présent deux salles du bloc opératoire sur 10 ainsi que 6 lits et places en Hôpital de Jour de Médecine. Le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry a pour l’instant fermé 10 lits de
chirurgie ambulatoire. Nos hôpitaux ont également réorganisé toute une série d’unités pour en réduire l’activité, ce qui représente un effort collectif important. Différents paliers de déprogrammation supplémentaires pourront être atteints dans nos établissements si la situation le nécessite.
Les Hôpitaux Publics de l’Artois et leurs équipes soulignent à nouveau que la vaccination et son rappel, associés à un strict respect des gestes barrières, s’imposent pour faire face à cette situation.